LeprĂ©sent document a pour objet de proposer un guide pratique prĂ©sentant l’essentiel de ce que dit le dĂ©cret du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile. Le dĂ©cret entre en vigueur le 1er janvier 2020. Il est applicable aux instances en cours Ă  cette date. Les 6 fiches pratiques proposĂ©es ont pour but d’accompagner les avocats dans la
d’une procĂ©dure contradictoire 33 . Par ailleurs, le 5 e paragraphe de l’article 735 dispose expressĂ©ment que “les dispositions du prĂ©sent article ne portent pas prĂ©judice aux rĂšgles du dĂ©faut” 34 . c Demande de renvoi de la cause devant une chambre Ă  trois magistrats 27. On rappellera qu’en vertu de l’article 91, al. 8, du Code judiciaire, en matiĂšre civile, la demande de renvoi de la cause, en premiĂšre instance, devant une chambre Ă  trois juges doit ĂȘtre introduite avant tout autre moyen, par Ă©crit, le jour de l’introduction de la cause. Cette demande pourra ĂȘtre faite par le demandeur directement dans l’acte introductif d’instance. Elle devra ĂȘtre faite, par le dĂ©fendeur, par un acte Ă©crit qui sera dĂ©posĂ© au plus tard le jour de l’audience d’introduction. 28. En appel, jusqu’à prĂ©sent, la rĂšgle est l’attribution de la cause devant une chambre composĂ©e de trois conseillers, sauf les exceptions visĂ©es Ă  l’article 109 bis du Code judiciaire. NĂ©anmoins, mĂȘme dans ces hypothĂšses, la cause sera attribuĂ©e devant une chambre composĂ©e de trois conseillers si la demande en est faite par l’appelant dans son acte d’appel principal. L’intimĂ© peut lui-mĂȘme en faire la demande par Ă©crit dans sa dĂ©claration de postulation visĂ©e Ă  l’article 1061 du Code judiciaire. L’article 109 bis, § 1 er , dernier alinĂ©a, prĂ©voit que le non-respect de cette formalitĂ© est prescrit Ă  peine de dĂ©chĂ©ance. d Demande de changement de langue 29. ConformĂ©ment Ă  l’article 4, § 1 er , de la loi du 15 juin 1935 concernant l’emploi des langues en matiĂšre judiciaire, il est possible de solliciter, pour les procĂ©dures introduites devant les juridictions dont le siĂšge est Ă©tabli dans l’arrondissement de Bruxelles, le changement de la langue de la procĂ©dure. Cette demande formulĂ©e par le dĂ©fendeur doit l’ĂȘtre avant toute dĂ©fense et toute exception mĂȘme d’incompĂ©tence. 33 L’article 735 commence par “À l’égard de toute partie comparante, 
”. 34 Sur l’ensemble de ces questions, voyez H. BOULARBAH, “Questions d’actualitĂ© en matiĂšre de dĂ©bats succincts”, ActualitĂ©s et dĂ©veloppements rĂ©cents en droit judiciaire, CUP, vol. 70, mars 2004, p. 81 Ă  105. 26ConformĂ©ment Ă  l’article 4, § 2, de la mĂȘme loi, elle doit ĂȘtre faite soit oralement par le dĂ©fendeur comparaissant en personne, soit par Ă©crit lorsque le dĂ©fendeur comparaĂźt par mandataire. Dans ce cas, l’écrit doit “ĂȘtre tracĂ© et signĂ© par le dĂ©fendeur lui-mĂȘme”. e Demande provisoire sous le bĂ©nĂ©fice de l’article 735 du Code judiciaire devant le juge du fond et action en rĂ©fĂ©rĂ© 30. En vertu de l’article 19, al. 2, du Code judiciaire, “le juge peut avant dire droit, ordonner une mesure prĂ©alable destinĂ©e Ă  instruire la demande ou rĂ©gler provisoirement la situation des parties”. J’ai pu constater, dans le cadre de mes derniĂšres Ă©tudes consacrĂ©es au rĂ©fĂ©rĂ©, qu’une tendance se dessinait en vertu de laquelle les juges des rĂ©fĂ©rĂ©s constatent que le demandeur en rĂ©fĂ©rĂ© n’a pas fait usage de l’article 19, al. 2, du Code judiciaire dans le cadre de la procĂ©dure qu’il a introduite au fond ou qu’il aurait pu introduire au fond, pour lui reprocher de n’avoir pas tentĂ© d’obtenir par “la voie normale” ce qu’il sollicite en rĂ©fĂ©rĂ©. J’ai dĂ©jĂ  eu l’occasion d’émettre les plus grandes rĂ©serves Ă  l’égard de cette jurisprudence 35 . 31. La tentative d’obtenir par “la voie normale” une mesure provisoire devant le juge du fond prĂ©sente en outre un certain danger. Dans un arrĂȘt du 29 mai 1998, la Cour de cassation souligne qu’il peut y avoir litispendance entre une demande introduite Ă  titre provisoire devant le juge du fond et la mĂȘme demande introduite en rĂ©fĂ©rĂ© 36 . Cette jurisprudence peut conduire Ă  la situation catastrophique suivante, oĂč une partie qui joue le jeu de l’évitement du rĂ©fĂ©rĂ© et qui introduit dĂšs lors une demande de provision dans le cadre des articles 19 et 735 du Code judiciaire devant le juge du fond mais qui Ă©choue, en ce sens que sa demande provisoire serait renvoyĂ©e au rĂŽle, se verrait dĂ©finitivement bloquĂ©e puisque, si cette partie introduit ensuite une action en rĂ©fĂ©rĂ©, ayant le mĂȘme objet, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ne pourrait que constater la litispendance entre les deux demandes et serait tenu de renvoyer la cause devant le tribunal de premiĂšre instance au fond, premier saisi, 35 J. ENGLEBERT, “Le rĂ©fĂ©rĂ© judiciaire principes et questions de procĂ©dure”, op. cit., n° 16 Ă  18 ; J. ENGLEBERT, “InĂ©dits de droit judiciaire – rĂ©fĂ©rĂ©â€, 2005, p. 157 et 158. 36 En l’espĂšce, il s’agissait d’une provision sur pension alimentaire introduite sur pied de l’article 301 du Code civil. 27 LIVRESIXIÈME - DISPOSITIONS RELATIVES À L'OUTRE-MER (DĂ©cr. n o 2005-1302 du 14 oct. 2005, art. 1 er-1 o). (Art. 1570 Ă  1574 - Art. 1582) ANNEXE - DU CODE DE PROCÉDURE CIVILE RELATIVE À SON APPLICATION DANS LES DÉPARTEMENTS DU BAS-RHIN, DU HAUT-RHIN ET DE LA MOSELLE (DĂ©cr. n o 2008-484 du 22 mai 2008, art. 22). Code de procĂ©dure civileChronoLĂ©gi Article 14 - Code de procĂ©dure civile »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 janvier 1976 Naviguer dans le sommaire Article 14Version en vigueur depuis le 01 janvier 1976 Nulle partie ne peut ĂȘtre jugĂ©e sans avoir Ă©tĂ© entendue ou en haut de la page

7mars 1960. - dÉcret - code de procĂ©dure civile. (m.c., 1960, p. 961; erratum, p. 1351) (en Ă©laboration) titre 1 er de la procÉdure devant les cours et tribunaux; chapitre 1 er des assignations; chapitre ii de la comparution des parties et du dÉfaut; chapitre iii du jugement; chapitre iv des exceptions et des nullitÉs; chapitre v des enquÊtes; chapitre vi des

Le Code de procĂ©dure civile regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure civile français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure civile ci-dessous Article 14 EntrĂ©e en vigueur 1976-01-01 Nulle partie ne peut ĂȘtre jugĂ©e sans avoir Ă©tĂ© entendue ou appelĂ©e. Nota CitĂ©e par Article 14 Code de procĂ©dure civile Index clair et pratique DerniĂšre vĂ©rification de mise Ă  jour le 18/08/2022 TĂ©lĂ©charger Recherche d'un article dans Code de procĂ©dure civile Nom du code NumĂ©ro d’article Exemple L1132-1 ou L1132- du code du travail articles409 et 410 du code de procĂ©dure civile, ensemble les articles 270 Ă  272 du code civil; ET ALORSLA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant : Attendu qu'un jugement a prononcĂ© le divorce de M. X et de Mme Y ; Sur le premier moyen, ci-aprĂšs annexĂ© : Attendu que ce moyen n'est manifestement pas de
Code de procĂ©dure civileChronoLĂ©gi Article 514 - Code de procĂ©dure civile »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 janvier 2020 Naviguer dans le sommaire du code Les dĂ©cisions de premiĂšre instance sont de droit exĂ©cutoires Ă  titre provisoire Ă  moins que la loi ou la dĂ©cision rendue n'en dispose au II de l’article 55 du dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019, ces dispositions s'appliquent aux instances introduites devant les juridictions du premier degrĂ© Ă  compter du 1er janvier en haut de la page
Art 853. - La présente loi abroge la loi n° 60-366 du 14 novembre 1960 portant Code de procédure pénale. Art. 854. - La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République de CÎte d'Ivoire et exécutée comme loi de l'Etat. Fait à Abidjan, le 27 décembre 2018. Alassane OUATTARA. PARTIE NON OFFICIELLE ANNONCES

[Cliquez ici pour tĂ©lĂ©charger 20 fiches de rĂ©visions pour rĂ©viser efficacement la procĂ©dure civile] Parmi les principes directeurs du procĂšs, certains ont pour but de garantir la justice du procĂšs. Essentiellement, l’idĂ©e est de permettre au procĂšs de se dĂ©rouler de maniĂšre Ă©quitable, avec un dĂ©bat loyal. Le principe du contradictoire s’inscrit dans ce cadre. Le principe du contradictoire dĂ©finition Le principe du contradictoire signifie que chacune des parties a Ă©tĂ© mise en mesure de discuter l’énoncĂ© des faits et les moyens juridiques que ses adversaires lui ont opposĂ©s. Il faut en effet que chaque partie puisse dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts. Le principe du contradictoire est Ă©galement appelĂ© principe de la contradiction. Le Code de procĂ©dure civile, dans ses articles 14 Ă  17, fait d’ailleurs rĂ©fĂ©rence au principe de la contradiction. Le respect du contradictoire entre les parties Les parties Ă  un litige ont un droit au respect du principe du contradictoire. D’abord, le principe du contradictoire implique que la partie jugĂ©e puisse effectivement participer Ă  son procĂšs. Une affaire ne peut ĂȘtre jugĂ©e sans que l’adversaire n’en ait Ă©tĂ© informĂ© et qu’il n’ait disposĂ© d’un temps suffisant pour assurer sa dĂ©fense. C’est ce que dit l’article 14 du Code de procĂ©dure civile, selon lequel nulle partie ne peut ĂȘtre jugĂ©e sans avoir Ă©tĂ© entendue ou appelĂ©e . Cette rĂšgle est d’ordre public et le juge doit relever d’office son inobservation Cass. Civ. 2Ăšme, 10 mai 1989. Ensuite, pendant l’instance, les parties doivent se communiquer rĂ©ciproquement et en temps utile l’ensemble des Ă©lĂ©ments de fait et de droit qu’elles invoquent au soutien de leurs prĂ©tentions, afin que chacun puisse organiser sa dĂ©fense article 15 du Code de procĂ©dure civile. Ce devoir de communication des piĂšces entre les parties est confirmĂ© par l’article 132 du Code de procĂ©dure civile, qui dispose que La partie qui fait Ă©tat d’une piĂšce s’oblige Ă  la communiquer Ă  toute autre partie Ă  l’instance. La communication des piĂšces doit ĂȘtre spontanĂ©e. » L’objet de la communication est global, dans le sens oĂč aucun Ă©lĂ©ment dĂ©cisif du dĂ©bat ne doit ĂȘtre oubliĂ©. Et selon l’article 15 du Code de procĂ©dure civile, elle doit intervenir en temps utile », c’est-Ă -dire suffisamment avant l’audience, afin que chaque partie puisse rĂ©pliquer. ConcrĂštement, la communication est tardive si l’adversaire ne dispose pas d’un temps suffisant pour assurer sa dĂ©fense. Cette communication en temps utile est apprĂ©ciĂ©e souverainement par les juges, en fonction des circonstances Cass., Ch. mixte, 26 mai 2006, n° Par exemple, dans une affaire, une partie avait signifiĂ© ses conclusions Ă  son adversaire en lui laissant trois jours et demi pour y rĂ©pliquer avant la clĂŽture de la procĂ©dure dont un samedi et un dimanche. Les juges ont considĂ©rĂ© que l’adversaire avait eu suffisamment de temps pour organiser sa dĂ©fense, et que la communication des conclusions avait bien Ă©tĂ© faite en temps utile CA Besançon, 20 nov. 2019, n° 19/00725. Enfin, lorsqu’une mesure est ordonnĂ©e Ă  l’insu d’une partie, celle-ci dispose d’un recours appropriĂ© contre la dĂ©cision qui lui fait grief article 17 du Code de procĂ©dure civile. Ainsi, si une partie a Ă©tĂ© privĂ©e de la facultĂ© de dĂ©battre contradictoirement, le principe du contradictoire s’appliquera a posteriori, et non a priori. Nous parlerons de ces mesures ordonnĂ©es Ă  l’insu d’une partie dans la suite de cet article. Le respect du contradictoire par le juge Pendant l’instance, le juge doit contrĂŽler le respect du principe du contradictoire par les parties article 16 alinĂ©a 1 du Code de procĂ©dure civile. Ainsi, il doit faire en sorte que les parties puissent dĂ©battre contradictoirement des moyens et documents qu’elles invoquent article 16 alinĂ©a 2 du Code de procĂ©dure civile. Il doit Ă©galement respecter lui-mĂȘme le principe du contradictoire. Ainsi, il doit soumettre Ă  la contradiction les moyens de droit qu’il relĂšve d’office article 16 alinĂ©a 3 du Code de procĂ©dure civile. Cela signifie qu’il ne peut pas fonder sa dĂ©cision sur des Ă©lĂ©ments autres que ceux invoquĂ©s par les parties, sans les soumettre au dĂ©bat des parties Cass. Civ., 22 mai 1878. Et il ne peut retenir, dans sa dĂ©cision, les moyens, les explications et les documents invoquĂ©s ou produits par les parties que si celles-ci ont Ă©tĂ© Ă  mĂȘme d’en dĂ©battre contradictoirement article 16 alinĂ©a 2 du Code de procĂ©dure civile. Par exemple, dans une procĂ©dure visant Ă  statuer sur la rĂ©sidence d’un enfant nĂ© d’un couple qui s’était sĂ©parĂ©, le juge ne pouvait pas statuer en se fondant sur l’audition de l’enfant organisĂ©e aprĂšs la clĂŽture des dĂ©bats sans inviter les parties Ă  prĂ©senter leurs observations en cours de dĂ©libĂ©rĂ© ou ordonner la rĂ©ouverture de dĂ©bats Cass. Civ. 1Ăšre, 19 sept. 2019, n° L’audition de l’enfant et son compte rendu sont en effet soumis au principe du contradictoire article 338-12 du Code de procĂ©dure civile. De mĂȘme, dans une procĂ©dure concernant la tutelle d’une femme dont la fille demandait Ă  ĂȘtre dĂ©signĂ©e comme subrogĂ©e tuteur, la Cour de cassation a considĂ©rĂ© que les juges avaient violĂ© le principe du contradictoire en n’informant pas la requĂ©rante du fait qu’elle pouvait prendre connaissance du dossier avant l’audience, et notamment des piĂšces prĂ©sentĂ©es par le tuteur dont elle demandait le remplacement Cass. Civ. 1Ăšre, 19 sept. 2019, n° Les exceptions au principe du contradictoire Le principe du contradictoire est rarement Ă©cartĂ© en procĂ©dure civile. Mais il ne s’applique pas dans certaines procĂ©dures oĂč l’adversaire ne doit pas ĂȘtre prĂ©venu, ou bien a Ă©tĂ© prĂ©venu mais ne comparaĂźt pas. L’ordonnance sur requĂȘte et l’injonction de payer L’article 17 du Code de procĂ©dure civile qu’on a dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© dispose que Lorsque la loi permet ou la nĂ©cessitĂ© commande qu’une mesure soit ordonnĂ©e Ă  l’insu d’une partie, celle-ci dispose d’un recours appropriĂ© contre la dĂ©cision qui lui fait grief. » Ainsi, il existe des cas oĂč la nĂ©cessitĂ© commande qu’une mesure soit ordonnĂ©e Ă  l’insu d’une partie. On peut citer l’ordonnance sur requĂȘte, qui est rendue lorsque les circonstances exigent que des mesures urgentes ne soient pas prises contradictoirement et qui tend dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă  un effet de surprise exemple pour un constat d’adultĂšre Cass. Civ. 1Ăšre, 18 nov. 1992, n° l’injonction de payer, dont l’efficacitĂ© implique de ne pas avertir l’autre partie Aussi bien l’ordonnance sur requĂȘte que l’injonction de payer sont des dĂ©cisions rendues de maniĂšre non contradictoire. Le dĂ©faut de comparution Il s’agit du cas oĂč l’une des parties ne comparaĂźt pas, c’est-Ă -dire qu’elle ne se prĂ©sente pas au procĂšs. Il faut distinguer le dĂ©faut de comparution du demandeur et le dĂ©faut de comparution du dĂ©fendeur. Le dĂ©faut de comparution du demandeur En cas de dĂ©faut de comparution du demandeur sans motif lĂ©gitime, le dĂ©fendeur peut requĂ©rir un jugement sur le fond qui sera contradictoire article 468 du Code de procĂ©dure civile. En rĂ©alitĂ©, le jugement sera dit contradictoire », puisque la contradiction n’aura pas Ă©tĂ© respectĂ©e. Le dĂ©faut de comparution du dĂ©fendeur Le dĂ©faut de comparution du dĂ©fendeur signifie qu’au jour de l’audience le dĂ©fendeur n’a pas constituĂ© avocat ou n’a pas comparu personnellement, selon les cas. Il faut prĂ©ciser qu’en cas de procĂ©dure orale, le dĂ©pĂŽt de conclusions Ă©crites n’est pas suffisant ; il y a dĂ©faut de comparution du dĂ©fendeur si celui-ci ne comparaĂźt pas personnellement. En cas de dĂ©faut de comparution du dĂ©fendeur, l’idĂ©e est tout de mĂȘme de ne pas entraver le cours de la justice ; il faut qu’un jugement soit rendu. C’est pourquoi l’article 472 alinĂ©a 1 du Code de procĂ©dure civile dispose que si le dĂ©fendeur ne comparaĂźt pas, il est nĂ©anmoins statuĂ© sur le fond ». Pour autant, cela ne signifie pas que le juge doit faire droit aux prĂ©tentions du demandeur, simplement parce que le dĂ©fendeur n’a pas comparu. L’article 472 alinĂ©a 2 du Code de procĂ©dure civile dispose Ă  ce titre que le juge ne fait droit Ă  la demande que dans la mesure oĂč il l’estime rĂ©guliĂšre, recevable et bien fondĂ©e ». En ce qui concerne le jugement, il faut distinguer le cas oĂč le dĂ©fendeur n’a pas Ă©tĂ© entendu alors qu’il savait qu’il Ă©tait appelĂ© le cas oĂč le dĂ©fendeur n’a pas Ă©tĂ© entendu parce qu’il ne savait pas qu’il Ă©tait appelĂ© Dans le second cas, le dĂ©fendeur n’a pas reçu l’assignation. A ce moment-lĂ , il peut, Ă  l’initiative du demandeur ou sur dĂ©cision prise d’office par le juge, ĂȘtre Ă  nouveau invitĂ© Ă  comparaĂźtre » article 471 du Code de procĂ©dure civile. Si le dĂ©fendeur ne reçoit toujours pas l’assignation, le jugement est qualifiĂ© de jugement par dĂ©faut s’il n’est pas susceptible d’appel article 473 alinĂ©a 1 du Code de procĂ©dure civile. Un tel jugement pourra alors ĂȘtre frappĂ© d’opposition, ce qui rĂ©tablira la contradiction. En revanche, lorsque le jugement est susceptible d’appel, l’opposition n’est pas possible. [Cliquez ici pour tĂ©lĂ©charger 20 fiches de rĂ©visions pour rĂ©viser efficacement la procĂ©dure civile]

Parexemple, le Code du travail prĂ©voit : 139. Sauf sur une question de compĂ©tence, aucun des recours extraordinaires prĂ©vus aux articles 834 Ă  846 du Code de procĂ©dure civile (chapitre C-25) ne peut ĂȘtre exercĂ© ni aucune injonction accordĂ©e contre un arbitre agissant en sa qualitĂ© officielle. 139.1.
ï»żLe Code de procĂ©dure civile regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure civile français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure civile ci-dessous Article 1281-14 EntrĂ©e en vigueur 2022-01-01 Le crĂ©ancier qui poursuit la vente aux enchĂšres de l'immeuble en application de l'article 2465 du code civil notifie l'acte de rĂ©quisition prĂ©vu Ă  cet article par acte d'huissier de justice au dĂ©biteur principal, au tiers acquĂ©reur ainsi qu'aux autres crĂ©anciers titulaires d'une inscription sur l'immeuble. Cet acte contient, Ă  peine de nullitĂ©, la constitution de l'avocat du requĂ©rant, la surenchĂšre et l'offre de caution. L'acte de rĂ©quisition de vente aux enchĂšres comporte l'attestation par l'avocat du crĂ©ancier qu'il s'est fait remettre, une caution bancaire irrĂ©vocable ou toute garantie Ă©quivalente, prĂ©cisĂ©ment Ă©noncĂ©e. Nota ConformĂ©ment aux I et II de l'article 7 du dĂ©cret n° 2021-1888 du 29 dĂ©cembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022 et s'appliquent aux procĂ©dures engagĂ©es Ă  compter de leur entrĂ©e en vigueur. CitĂ©e par Article 1281-14
Ll article LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant : Vu l'article 1014 du code de procĂ©dure civile ; Attendu que les moyens de cassation annexĂ©s, qui sont invoquĂ©s Ă  l'encontre de la dĂ©cision attaquĂ©e, ne sont manifestement pas de nature Ă  entraĂźner la cassation ; Qu'il n'y a donc pas lieu de statuer
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